DDR4 et DDR3 : la fin de leur production annoncée pour cette année !

La planète de l’informatique est en pleine effervescence et ce, pour une raison importante : la mémoire RAM DDR3 et la DDR4 sont sur le point de disparaître des chaînes de production. À partir de 2025, les principaux fabricants abandonnent progressivement ces anciennes normes en réponse à une évolution technologique inéluctable. Ce changement soulève de nombreuses questions et réflexions, tant pour les particuliers que pour les entreprises.

Les raisons derrière cette transition

Il est impératif d’analyser les divers facteurs qui ont conduit à cette décision. Tout d’abord, la demande en mémoire vive s’effondre. Les nouvelles plateformes, que ce soit Intel ou AMD, se tournent vers la DDR5, rendant les générations précédentes obsolètes. Ce phénomène est accentué par le fait que ces anciennes technologies ne répondent plus aux exigences croissantes en matière de performance, notamment pour des applications comme le cloud computing ou l’intelligence artificielle.

Ajoutez à cela une rentabilité económica en baisse pour les géants de la mémoire tels que Samsung, SK Hynix et Micron. Ces derniers préfèrent cibler les nouvelles solutions, plus profitables. Cela signifie qu’ils abandonnent les anciennes générations au profit des innovations de demain. D’un autre côté, un expert pourrait argumenter que les consommateurs ont toujours besoin de produits fiables, une raison pour laquelle certains forts investissements vont toujours dans les anciennes technologies.

Conséquences sur le marché

Les implications de cette évolution ne touchent pas uniquement les fabricants de mémoire. La fin de la production des DDR3 et DDR4 aura des répercussions majeures sur tout le marché des PCs et des serveurs. Les plateformes comme AM4 et LGA1700, qui reposent encore sur la DDR4, deviendront bientôt obsolètes, obligeant les utilisateurs à migrer vers de nouveaux sockets, tels que AM5 et LGA1851, qui ne seront compatibles qu’avec la DDR5.

Par ailleurs, il est prévu que les prix des anciens modules grimpent en flèche en raison de leur rareté. C’est un parallèle que je fais avec l’augmentation des coûts des cartes graphiques durant l’ère du minage de cryptomonnaies. Mais certains pourraient faire valoir qu’il existe encore des solutions pour garder ces anciennes technologies accessibles, notamment en poursuivant des modèles de consommation plus durables.

Fabricants chinois et alternatives

Fabricants chinois et alternatives

Dans ce contexte porteur de changements, des groupes comme Changxin Memory Technology (CXMT) et Fujian Jinhua tentent de combler le vide laissé par les leaders du marché. Ils proposent des modules DDR4 à des prix agressifs, mais la fiabilité de ces produits demeure une préoccupation pour un grand nombre d’utilisateurs. Beaucoup continuent de faire confiance à des marques établies comme Nanya et Winbond, même si ces dernières augmentent également leurs tarifs.

Certains experts discutent de la possibilité que ces nouveaux acteurs chinois puissent pourtant introduire une compétition bénéfique qui pourrait faire baisser les tarifs à long terme. Toutefois, il reste un large scepticisme concernant la qualité des composants offerts.

Que faire avant cette transition ?

Si vous êtes encore engagé à faire fonctionner un système basé sur la DDR3 ou la DDR4, il est crucial d’anticiper vos besoins. Selon mes observations, investir dans ces barrettes tout de suite serait bénéfique, surtout avant qu’elles ne deviennent difficiles à trouver. Parallèlement, envisager une migration vers la DDR5 peut se révéler être une option judicieuse si votre matériel le permet.

En parallèle, surveiller l’évolution des prix des anciennes générations de mémoire vive s’avère également essentiel. Le marché connaît des fluctuations, et il vaut mieux ne pas se retrouver dans une situation où les tarifs explosent inopinément.

En somme, l’abandon des DDR3 et DDR4 est bientôt une réalité, et alors que nous nous tournons vers un avenir dominé par la DDR5, il est temps de se préparer à cette nouvelle ère technologique.

SOURCE

Marius
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